(Sainte-Foy, Québec) Le mercredi 20 avril 2016 -  Le responsable des chambres du site de Ste-Foy, Gilles Bédard s’implique dans le hockey mineur pour une 26e année. Auparavant, il a occupé des postes importants au sein du conseil d’administration de l’association de hockey mineur de Ste-Foy Sillery. Aujourd’hui, il désire continuer de s’impliquer, mais il voit ça comme un passetemps.

Sa passion pour le bénévolat est née alors qu’il n’était qu’un enfant: «Mon père était le responsable de la patinoire extérieure de notre quartier. Souvent, je me rendais là avec lui pour en faire l’entretien. Je l’ai toujours vu en train de s’impliquer, alors pour moi c’était normal de faire du bénévolat plus tard», explique Gilles Bédard.

Pour l’homme qui a déjà entrainé des équipes de hockey mineur, le plus dur dans le bénévolat est de gérer les parents: «Ça peut être délicat parfois. Je pense que certains oublient que nous ne sommes pas payés pour ça. En plus, on déploie beaucoup d’efforts et on y met du temps. Parfois, ça devient dur sur le moral.»

Malgré tout, Gilles Bédard reste positif et mentionne qu’il est important de se faire une carapace: «Pour le bien des enfants, il faut encourager et participer à l’organisation d’activités comme la Coupe Dodge. Quand il y a des personnes qui sont négatives ou qui ne comprennent pas notre rôle, il ne faut pas trop y penser et continuer.»

D’un autre souffle, il tient à rappeler que certaines personnes passent plusieurs mois à coordonner le tout: «En plus de travailler des mois à l’avance, il y a des bénévoles qui arrivent à 8h et qui quittent à 22h00 et ce, pendant 3 ou 4 jours. Ce n’est pas rien. Sans eux, il n’y a pas d’événement du genre. Personne ne peut se permettre de payer autant de gens, même au salaire minimum pour mettre sur pied des activités pour les jeunes. Ils devraient obtenir plus de reconnaissance.»

Pour l’homme qui participe à sa troisième Coupe Dodge, il s’agit d’un tournoi comme les autres: «Je ne me mets pas de pression avec ça. Je suis aussi impliqué dans le tournoi Pee-Wee de Québec et je ne trouve pas qu’il y a de différence. Tant qu’on a du plaisir, c’est ça l’important.»

Au cours de toutes ces années de bénévolat, Gilles Bédard s’est notamment impliqué dans le tournoi mineur de Ste-Foy Sillery et c’est là que son plus beau souvenir s’est construit: «Au départ, nous n’avions pas d’argent et pas de bénévoles. Nous avons instauré une nouvelle approche et une nouvelle philosophie. Cela a été payant et après 4 ou 5 ans on avait plus de financement. On pouvait même payer de la nourriture à nos bénévoles, ce qui était une première.»

«Je me souviendrai toujours d’avoir réussi à faire passer le nombre d’équipes de 25 à 46. Cela a donné beaucoup de visibilité au tournoi pour la suite. Je suis extrêmement fier d’avoir contribué à ma manière», se remémore-t-il.